Une entreprise a des charges que l’on appelle en comptabilité et en analyse de gestion des coûts. Ces derniers peuvent être de différentes natures (on parle ainsi de coûts variables et de coûts fixes). Pour mieux comprendre la notion, il est important d’en étudier la définition. On comprendra ici que ce sont des charges qui ne sont pas liées au niveau d’activité de l’organisation. En d’autres termes, quel que soit le chiffre d’affaires réalisé, l’entreprise devra supporter ces fameux coûts fixes. Dans ce sujet, abordons les principaux postes retrouvés au compte de résultat et que l’on peut à juste titre qualifier de « coûts fixes ».
Les coûts fixes visibles dans le compte de résultat d’une entreprise
Dans le compte de résultat édité tous les ans d’une entreprise, l’ensemble des coûts fixes se retrouvent dans la partie intitulée « Charges d’exploitation« . Il en est de même pour des coûts variables. Ainsi, il faut opérer une distinction selon les principes évoqués plus haut de lien ou non avec l’activité et l’évolution du volume d’affaires (CA). Ils sont souvent considérés comme un poids pour la performance globale de l’entreprise et l’un des enjeux de celles et ceux qui font la chasse aux coûts et de réduire leur part dans ce poste de « charge d’exploitation ».
Exemples de coûts fixes dans un compte de résultat
Voici quelques exemples de coûts fixes pour une entreprise ou une organisation :
- Les assurances ;
- Les honoraires d’expert-comptable ;
- Les loyers ;
- Les salaires (en particulier ceux qui ne sont pas évolutifs en fonction d’objectifs comme pour les commerciaux) ;
- Les charges sociales ;
- L’électricité ;
- Le gaz (voir le paragraphe suivant) ;
- L’eau ;
- Internet ;
- Les frais d’hébergement d’un site Internet.
Bien entendu, ces charges précisées peuvent être complétées d’autres en fonction du secteur d’activité de l’entreprise.
Aller plus loin dans la distinction des coûts fixes d’une entreprise
Non proportionnels aux évolutions de l’activité de l’entreprise, on peut donc légitimement écarter des coûts (dits variables) tels que, par exemple, les achats de marchandises ou de matières pour produite un produit fini. Toutefois, en comptabilité analytique, il peut être intéressant, et ce dans la perspective d’étudier des notions comme le seuil de rentabilité, de faire la liste des coûts que supporte une entreprise afin de déterminer la part du fixe et du variable. Le volume de charges fixes impacte ainsi très largement la marge sur coûts variables et certains contrôleurs de gestion auront envie de préciser au mieux cette dernière.
Pour être tout à fait clair, et si l’on souhaite être précis dans la distinction, une facture de gaz peut comprendre dans certaines activités une part fixe et une part variable puisque l’on pourrait la segmenter ainsi :
- L’abonnement est constant en terme de prix et représente indépendamment du volume de CA un coût fixe ;
- La consommation de gaz peut être directement liée à la production dans une entreprise industrielle et représenter ainsi un coût variable.
Vous l’avez compris, en fonction de la manière dont vous souhaitez faire un travail de contrôle de gestion, il peut être opportun de fixer ici des règles précises d’affectation des coûts afin d’avoir, d’année en année, de solides bases d’étude de la rentabilité de l’entreprise.
X.D.