Comment ouvrir un salon de coiffure ? Le guide

L’ouverture d’un salon de coiffure est un rêve pour beaucoup, mais cela nécessite une préparation minutieuse et une bonne connaissance du secteur. Dans cet article, nous essayons de vous guider à travers les étapes essentielles pour concrétiser ce projet.

Qualifications et compétences nécessaires pour ouvrir un salon de coiffure

L’ouverture d’un salon de coiffure en France est soumise à une réglementation stricte en matière de qualifications. Cette réglementation vise à garantir que les services fournis aux clients sont de la plus haute qualité, reflétant les normes professionnelles établies pour l’industrie de la coiffure. Cependant, comme dans de nombreux domaines professionnels, il y a certaines nuances à comprendre pour s’assurer que l’on répond correctement aux exigences.

Premièrement, il est important de noter qu’un propriétaire ou un entrepreneur souhaitant ouvrir un salon de coiffure n’a pas nécessairement besoin de détenir un diplôme professionnel en coiffure. Cela peut sembler surprenant, mais la loi prévoit cette flexibilité pour encourager l’entrepreneuriat tout en veillant à ce que les normes professionnelles soient maintenues. Cependant, pour s’assurer que le salon fonctionne conformément aux normes établies, il est impératif qu’au moins une personne au sein du salon, qu’elle soit propriétaire ou employée, détienne l’un des diplômes requis en coiffure. Cette personne doit également exercer une surveillance et un contrôle continus de l’activité pour garantir la qualité des services.

Si l’on se penche plus en détail sur les qualifications nécessaires, trois principales sont reconnues pour l’ouverture d’un salon de coiffure : Il s’agit du brevet professionnel de coiffure, du brevet de maîtrise de la coiffure, et d’un diplôme inscrit au répertoire national de certification professionnelle qui est équivalent ou supérieur au brevet professionnel de coiffure.

Chacun de ces diplômes offre une formation approfondie et spécialisée, garantissant que le titulaire possède les compétences et les connaissances nécessaires pour offrir des services de coiffure de qualité.

En termes pratiques, bien qu’il ne soit pas obligatoire pour le propriétaire d’être diplômé, cela peut simplifier les choses. Être titulaire du diplôme approprié non seulement renforce la crédibilité et la confiance auprès des clients, mais évite également la nécessité d’embaucher un autre professionnel qualifié, du moins initialement.

Cependant, la réglementation offre une exception intéressante car dans le cas où l’activité de coiffure est secondaire à une autre activité principale, et si le salon est situé dans une commune de moins de 2000 habitants, spécifiquement pour un salon de coiffure pour hommes, la détention d’un diplôme n’est pas une exigence. Cette exception vise à encourager les services dans les zones moins densément peuplées tout en reconnaissant la nature complémentaire de l’activité.

En résumé : Il est recommandé d’avoir soit le brevet professionnel de coiffure, le brevet de maîtrise de la coiffure, ou un diplôme équivalent ou supérieur reconnu par le répertoire national de certification professionnelle dans le domaine de la coiffure.

Explorer les options de franchise

La France, avec son intérêt marqué pour la mode et la beauté, est un terreau fertile pour l’industrie de la coiffure. Pour celles et ceux qui envisagent de se lancer dans ce secteur en s’appuyant sur un modèle d’affaires solide, la franchise apparaît comme une option de choix. Voici une présentation de certaines des enseignes de coiffure franchisées les plus renommées en France sachant que l’apport personnel peut être parfois nécessaire à 100000 euros :

• ADDICT PARIS : Cette enseigne se démarque par son concept novateur de « coiffure par abonnement et sans engagement », offrant une formule moderne qui répond à un besoin croissant de flexibilité pour les clients ;
• CAMILLE ALBANE : Lancée dans les années 90, CAMILLE ALBANE se positionne sur le segment haut de gamme avec son concept triptyque de « Coiffeur Coloriste Maquilleur ». Sa renommée s’est solidement établie au fil des années, et elle est aujourd’hui une des références dans le monde de la coiffure ;
• DESSANGE : Symbole d’élégance et de raffinement, DESSANGE domine le segment de luxe de la coiffure en France. Avec une offre de beauté globale, cette enseigne a su séduire une clientèle exigeante et fidèle ;
• Franck Provost : Prônant l’accessibilité des résultats professionnels à tous, la franchise Franck Provost est une figure emblématique de la coiffure mixte en France. Son expertise et son savoir-faire sont reconnus bien au-delà de nos frontières ;
• Jean Louis David : Se définissant comme « le coiffeur expert de vos cheveux », Jean Louis David offre des conseils professionnels et suit avec attention les dernières tendances capillaires, tout en proposant régulièrement de nouvelles collections inspirées ;
• BIGUINE : Avec sa vision holistique de la beauté, BIGUINE propose une gamme complète de services, englobant tout ce qui touche à la beauté, de la tête aux pieds.

Opter pour une franchise en coiffure permet de bénéficier de la notoriété de la marque, d’un soutien continu en matière de formation et de marketing, et d’un modèle d’affaires éprouvé. Cependant, avant de faire le grand saut, il est essentiel de bien étudier l’offre de chaque franchiseur, de comprendre les obligations contractuelles et de s’assurer que le choix correspond à sa vision et ses aspirations professionnelles.

Connaissance de la réglementation concernant l’environnement et la sécurité du salon

En matière d’environnement, les salons de coiffure génèrent différents types de déchets. Certains, comme les cheveux ou les emballages, sont non dangereux. D’autres, tels que les produits chimiques utilisés pour les teintures ou les permanentes, sont dangereux pour l’environnement et la santé humaine. Il est donc crucial d’éliminer ces déchets de manière appropriée. Les déchets dangereux nécessitent une collecte spécialisée, tandis que d’autres peuvent être traités comme des ordures ménagères. Les propriétaires de salons doivent être conscients que la responsabilité des déchets leur incombe jusqu’à leur élimination finale.

La gestion de l’eau dans un salon de coiffure est également essentielle. Entre les shampoings et les différents traitements, l’eau est constamment utilisée. Installer des mitigeurs peut aider à réduire la consommation d’eau. De plus, il est crucial de s’assurer que les eaux usées, potentiellement contaminées par des produits chimiques, ne sont pas rejetées sans traitement approprié.

La qualité de l’air dans un salon est une autre préoccupation et l’utilisation fréquente de produits volatils peut affecter la qualité de l’air intérieur. Le choix de produits moins nocifs, une bonne ventilation et le nettoyage régulier peuvent aider à maintenir un environnement sain.

Sur le plan de la sécurité, les salons de coiffure présentent des risques spécifiques. Les produits chimiques, comme les teintures, peuvent provoquer des allergies cutanées ou respiratoires. La posture constante, que ce soit debout ou assis, peut également entraîner des douleurs musculaires ou articulaires. De plus, les instruments tranchants, comme les ciseaux ou les rasoirs, peuvent causer des blessures s’ils ne sont pas manipulés correctement.

Enfin, étant donné que les salons de coiffure accueillent du public, ils doivent bien entendu respecter les normes de sécurité incendie et d’accessibilité, notamment pour les personnes handicapées. Ils doivent également assurer un niveau d’hygiène optimal, en stérilisant ou désinfectant les outils entre chaque client et en utilisant du linge propre.

En résumé, la gestion environnementale et la sécurité dans un salon de coiffure sont essentielles pour assurer le bien-être des clients et du personnel, pour protéger l’environnement et être en conformité avec la loi.

Élaborer un plan financier

Un business plan, parfois appelé « prévisionnel financier » ou « plan financier », est un document essentiel pour tout entrepreneur souhaitant lancer ou développer son activité. Il fournit une vue d’ensemble des projections financières sur une période donnée, généralement trois ans, permettant d’anticiper et de planifier les besoins financiers de l’entreprise.

Ce document se structure autour de plusieurs éléments clés :

• Le plan de financement de départ : Ce tableau détaillé illustre toutes les dépenses initiales nécessaires pour démarrer l’activité. Cela peut inclure des postes tels que les aménagements, l’achat de mobilier, la constitution d’un stock initial, les frais de mise en place, entre autres. En parallèle, il présente toutes les sources de financement qui seront utilisées pour couvrir ces dépenses, telles que l’apport personnel de l’entrepreneur, les emprunts bancaires ou d’autres formes de financement ;
• Le compte de résultat prévisionnel sur trois ans : Il s’agit d’une projection des recettes et des dépenses de l’entreprise sur trois ans. Ce tableau met en évidence les profits attendus ou les éventuelles pertes sur cette période en se basant sur un chiffre d’affaires prévisionnel ;
• Le seuil de rentabilité : Cet indicateur clé montre le niveau d’activité à partir duquel l’entreprise commence à être rentable ;
• Le plan de trésorerie initial : Cet outil financier est crucial pour prévoir l’évolution mensuelle des liquidités de l’entreprise, permettant ainsi d’anticiper d’éventuelles périodes de tension financière.

Mais au-delà du simple prévisionnel, il est également essentiel de bien comprendre les coûts spécifiques liés à l’activité. Pour un salon de coiffure, les charges fixes peuvent comprendre des éléments tels que l’assurance responsabilité civile professionnelle, les coûts liés aux fournitures et consommables, les frais d’entretien, le loyer et les charges associées, les coûts d’énergie, les salaires et charges sociales du personnel, les taxes professionnelles, les frais bancaires, ou même la SACEM (pour la diffusion de la musique) entre autres.

En plus des charges fixes, il y a également des coûts variables à prendre en compte. Ceux-ci sont souvent liés aux produits achetés pour la revente, comme les shampoings, les soins ou les produits coiffants que le salon peut proposer à ses clients et pour lesquels il faut parfaitement étudier la marge commerciale.

L’emplacement su salon de coiffure : Un choix critique

L’emplacement d’un salon de coiffure est sans doute l’une des décisions les plus critiques dans le processus de création ou d’expansion d’une entreprise de coiffure. Cette décision peut grandement influencer la visibilité du salon, le flux de clientèle, et par conséquent, son chiffre d’affaires et bien entendu sa rentabilité en fonction du bail commercial ou professionnel qui n’est généralement pas à négliger :

• L’importance de la visibilité et du trafic : Les zones à fort trafic, telles que les centres-villes animés, les zones commerciales populaires ou même les quartiers résidentiels en plein essor, offrent une visibilité inégalée. Être situé près d’autres commerces complémentaires, comme des boutiques de mode, des cafés ou des instituts de beauté, peut augmenter les chances d’attirer une clientèle curieuse et diversifiée. De plus, un emplacement proche des transports en commun ou des grands axes routiers peut faciliter l’accès à votre salon, le rendant ainsi plus attractif pour une clientèle plus élargie ;
• L’analyse du marché local : Avant de fixer votre choix, il est essentiel de mener une étude de marché approfondie. Qui sont les résidents ou les travailleurs du quartier ? Quels sont leurs besoins et leurs habitudes en matière de coiffure ? Existe-t-il déjà des salons de coiffure dans la zone envisagée ? Si oui, quel est leur positionnement ? Une analyse minutieuse du marché vous permettra de définir une offre adaptée et de vous démarquer de la concurrence ;
• L’aménagement et l’expérience client : L’emplacement n’est pas le seul élément à considérer. Une fois le lieu choisi, il est tout aussi nécessaire de penser à l’agencement intérieur qui doit vous permettre d’accueillir le plus souvent plusieurs clients à la fois (pensez aux bacs à shampoing). L’espace doit être à la fois fonctionnel pour les coiffeurs et confortable pour les clients. La décoration, l’éclairage, la musique d’ambiance et même les odeurs contribuent à créer une atmosphère où les clients se sentent détendus et choyés. De plus, des zones d’attente confortables, des espaces de vente produits bien organisés et une réception accueillante peuvent grandement améliorer l’expérience globale du client ;
• La flexibilité et l’évolution future : Il est également judicieux de choisir un emplacement qui offre une certaine flexibilité pour l’avenir. Votre entreprise pourrait connaître une croissance rapide, nécessitant plus d’espace ou des services supplémentaires. Opter pour un lieu où il est possible d’agrandir ou de réaménager est donc un atout précieux.

Quelle communication pour un salon de coiffure ?

Il existe évidemment beaucoup de choses à faire pour bien lancer son salon de coiffure :

• L’enseigne du salon de coiffure : L’enseigne d’un salon de coiffure est la première chose que les clients voient. Elle joue un rôle primordial dans l’attraction des clients potentiels. Une enseigne bien conçue, lumineuse et visible de loin peut attirer l’attention des passants. Elle doit refléter l’identité de la marque, être mémorable et donner une idée claire de ce que le salon offre. Il est également essentiel de choisir un emplacement stratégique pour maximiser la visibilité ;
• Le site internet avec SEO Local : Un site web est devenu incontournable pour toute entreprise souhaitant se démarquer. Pour un salon de coiffure, il peut servir à présenter les services, les tarifs, et même permettre la prise de rendez-vous en ligne. Le SEO (Search Engine Optimization) local est nécessaire pour assurer que votre salon apparaisse en tête des résultats de recherche dans votre région ou ville. Un bon référencement local peut augmenter la visibilité du salon auprès des clients potentiels recherchant des services de coiffure à proximité ;
• Les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, TikTok) : Les réseaux sociaux sont des outils de communication puissants pour un salon de coiffure. Instagram, avec son orientation visuelle, est idéal pour montrer des transformations capillaires, des styles tendance, ou encore des tutoriels. Facebook peut servir à partager des avis de clients, des promotions ou des événements spéciaux. TikTok, devenu populaire, est une excellente plateforme pour montrer des vidéos courtes, créatives et engageantes qui peuvent virales. Ces plateformes aident non seulement à engager la clientèle actuelle, mais aussi à attirer une nouvelle clientèle ;
• Des opérations sur les produits : Les promotions ou offres spéciales sur les produits peuvent être un excellent moyen de stimuler les ventes et d’attirer des clients. Que ce soit des réductions sur des produits capillaires, des offres groupées ou des cadeaux pour des services spécifiques, ces opérations peuvent inciter les clients à essayer quelque chose de nouveau. Il est essentiel de communiquer ces offres efficacement, que ce soit via des affiches en salon, des publications sur les réseaux sociaux ou des newsletters par e-mail.

Choisir la structure juridique appropriée pour son salon

Pour faire un choix éclairé, il est essentiel de comprendre les avantages et les inconvénients des structures disponibles :

• L’Entreprise Individuelle (EI) : Elle est la forme la plus simple et la plus directe de création d’entreprise. Dans cette structure, il n’y a pas de distinction entre le patrimoine personnel et professionnel. Toutefois, depuis février 2022, l’EI offre la responsabilité juridique limitée du dirigeant, ce qui signifie que les biens personnels du créateur sont en grande partie protégés contre les dettes professionnelles. L’EI est souvent choisie pour sa simplicité administrative et comptable, mais elle peut ne pas être idéale pour ceux qui souhaitent séparer clairement leurs affaires personnelles de leurs activités professionnelles ;
• La Société à Responsabilité Limitée (SARL) : La SARL est une forme de société qui permet de séparer clairement les actifs professionnels des actifs personnels. Elle est dirigée par un ou plusieurs gérants et est composée d’associés qui apportent des capitaux. La responsabilité des associés est limitée à leurs apports. Cette structure est adaptée aux entreprises qui envisagent une activité à moyen ou long terme avec plusieurs associés. Elle offre une crédibilité supplémentaire aux partenaires commerciaux et financiers ;
• La Société par Actions Simplifiée (SAS) : C’est une structure flexible qui permet une grande liberté dans la rédaction des statuts. Elle peut être constituée d’un ou plusieurs associés, et sa direction est assurée par un président. Les associés déterminent librement dans les statuts les conditions dans lesquelles la société est dirigée. La responsabilité des associés est limitée à leurs apports, et la SAS offre une grande souplesse en matière de prise de décision et de distribution des bénéfices.

Comprendre la fiscalité lorsque l’on ouvre un salon de coiffure

La fiscalité, bien que complexe, est un domaine que tout entrepreneur, y compris ceux du secteur de la coiffure, doit maîtriser pour assurer la viabilité et la conformité de son entreprise. Divers éléments sont à prendre en compte pour naviguer efficacement dans le labyrinthe fiscal.

• L’imposition des bénéfices : Selon la structure juridique de votre salon, les bénéfices peuvent être imposés différemment :
• Entreprise individuelle (EI): Les bénéfices sont imposés directement entre les mains de l’entrepreneur dans la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux (BNC) ou des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), selon la nature de l’activité ;
• SARL, EURL, SAS, SASU : Les bénéfices sont soumis à l’impôt sur les sociétés (IS) ou peuvent, sous certaines conditions, opter pour l’impôt sur le revenu (IR).

Il est essentiel de comprendre les nuances de chaque régime pour planifier efficacement et optimiser la charge fiscale :

• La TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) : La plupart des services fournis par un salon de coiffure sont soumis à la TVA. Cela signifie que le salon doit facturer cette taxe à ses clients et la reverser à l’État, tout en déduisant la TVA payée sur ses propres achats et dépenses. Il est crucial de bien comprendre les différents taux de TVA applicables à vos services et produits, ainsi que les obligations déclaratives y afférentes ;
• Autres taxes et contributions : Outre l’imposition des bénéfices et la TVA, les salons de coiffure doivent également prendre en compte d’autres taxes et contributions, telles que :
  1. La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) : Il s’agit d’une taxe locale basée sur la valeur locative des biens immobiliers utilisés par l’entreprise. Même si le salon est locataire, il doit s’acquitter de cette taxe.
  2. La Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés (C3S) : Cette contribution est due par certaines sociétés dont le chiffre d’affaires dépasse un seuil déterminé.
  3. Taxes sur les salaires : Si le salon n’est pas soumis à la TVA ou l’a été sur moins de 90% de son chiffre d’affaires, il peut être redevable de cette taxe sur les rémunérations versées.
• Les obligations déclaratives : Il est impératif de respecter les échéances fiscales, qu’il s’agisse de déclarations mensuelles, trimestrielles ou annuelles. Ces obligations varient selon le régime fiscal choisi et la nature de l’activité.

Formalités de création inévitables lors de l’ouverture

Ces étapes administratives, bien que parfois perçues comme fastidieuses, sont cruciales pour établir solidement votre entreprise sur des bases solides :

• Choix du statut juridique : Avant toute inscription, il est essentiel de déterminer le statut juridique le plus adapté à votre projet. Cela peut être une entreprise individuelle, une société (SARL, SAS, etc.), ou même une auto-entreprise, selon la taille et la structure souhaitée pour votre salon ;
• Inscription au Répertoire des Métiers (RM) : Tout artisan, y compris un coiffeur, doit s’inscrire au Répertoire des Métiers de sa chambre de métiers et de l’artisanat locale. Cette étape est indispensable pour obtenir la reconnaissance officielle en tant qu’artisan coiffeur ;
• Inscription au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) : Si votre salon de coiffure prend la forme d’une société commerciale (comme une SARL ou une SAS), vous devrez également vous inscrire au RCS. Cette démarche donne une identité commerciale à votre entreprise et la rend visible pour d’éventuels partenaires ou investisseurs ;
• Obtention d’un numéro SIRET : Une fois inscrit au RM ou au RCS, votre salon se verra attribuer un numéro SIRET. Il s’agit d’un identifiant unique qui sera nécessaire pour la plupart des transactions et formalités administratives futures ;
• Déclarations diverses : Selon votre situation, d’autres déclarations peuvent être nécessaires, telles que l’obtention d’une licence pour diffuser de la musique, la déclaration de normes d’hygiène et de sécurité, ou encore l’adhésion à une caisse de retraite ou une mutuelle professionnelle ;
• Formalités liées à l’emplacement : Si votre salon est situé dans une zone protégée ou classée, des autorisations spécifiques peuvent être nécessaires. De plus, le respect des normes d’accessibilité pour les personnes handicapées est nécessaire ;
• Ouvrir un compte bancaire professionnel : Bien que cela puisse sembler évident, il est crucial de séparer les finances personnelles de celles de l’entreprise. Cela facilite la gestion comptable et renforce la crédibilité de votre salon.

Ainsi, ouvrir un salon de coiffure nécessite une préparation approfondie et une passion pour le métier. Avec les bonnes ressources et une planification adéquate, vous serez sur la voie du succès.

R.C.