Devenir freelance : Petit guide pour se lancer

L’indépendance professionnelle, la liberté de choisir ses clients, la flexibilité des horaires et le télétravailLe statut de freelance séduit de plus en plus de professionnels. Cependant, se lancer à son compte est une démarche qui demande préparation et organisation. Si vous vous demandez comment devenir freelance, voici un guide étape par étape pour bien démarrer.

Définissez votre domaine d’expertise

Avant de plonger dans l’univers du freelance, l’une des premières étapes cruciales est de déterminer précisément ce que vous apportez à la table. Autrement dit, quels services ou produits spécifiques allez-vous proposer ? Cette définition n’est pas simplement une question de titre de métier, mais elle se base sur une compréhension approfondie de vos compétences, passions et expériences.

Prenons l’exemple d’un graphiste : Dire simplement que vous êtes graphiste ne suffit pas. Le monde du design graphique est vaste. Êtes-vous spécialisé dans le design de logos, la conception de maquettes pour sites web, ou peut-être la réalisation d’illustrations pour des magazines ? Peut-être avez-vous une expertise dans la création d’emballages pour des produits de consommation ? Ou encore, vous êtes un expert du design typographique ?

Si vous êtes secrétaire indépendante à domicile, également, pensez à mettre en avant vos offres et l’étendue des champs d’interventions de vos prestations. Prenez-vous les rendez-vous téléphoniques ? Proposez-vus de la prospections commerciale ? Quels outils de reporting utilisez-vous et proposez-vous une formation du client ? Pouvez-vous vous adapter aux outils de ce dernier ? Etc.

De la même manière, si vous êtes développeur web, la spécificité est la clé : Maîtrisez-vous le développement front-end, centré sur l’aspect visuel et l’interface utilisateur, ou êtes-vous un expert du développement back-end, travaillant sur la logique métier et les bases de données ? Ou peut-être êtes-vous un full-stack, capable de gérer les deux aspects ?

L’importance de cette clarification va au-delà de la simple définition car elle influence la manière dont vous allez commercialiser vos services, les clients que vous allez cibler et la manière dont vous allez structurer vos offres. De plus, en identifiant clairement votre domaine d’expertise, vous pouvez également définir votre « valeur ajoutée » ou ce qui vous différencie des autres freelances dans le même domaine. Peut-être avez-vous une approche unique, une expérience particulière ou une compétence rare qui rend vos services particulièrement précieux ?

domaine d expertise

Délimitez votre domaine d expertise

Étudiez le marché comme toute entreprise

Comprendre le terrain de jeu est une étape déterminante pour tout entrepreneur avant de se lancer dans toute aventure commerciale, et le freelancing ne fait pas exception. S’informer sur le marché n’est pas une simple formalité, c’est un processus continu qui vous éclairera à chaque étape de votre parcours entrepreneurial :

  • Premièrement, posez-vous la question des concurrents. Qui sont-ils, exactement ? Ne vous contentez pas de lister des noms ou des entreprises. Cherchez à comprendre leur proposition de valeur, leurs tarifs, leur positionnement, leurs points forts et leurs faiblesses. Par exemple, si vous êtes un rédacteur spécialisé dans le secteur de la santé, identifiez non seulement d’autres rédacteurs de santé, mais analysez également la qualité de leur travail, leurs niches spécifiques, et même les feedbacks de leurs propres clients si possible ;
  • Deuxièmement, évaluez la demande pour ce que vous proposez. Cela peut nécessiter une combinaison de recherches en ligne, de sondages, d’entretiens ou même d’expériences pilotes. Si vous êtes, par exemple, un consultant en marketing digital, y a-t-il une demande croissante pour des compétences spécifiques comme le SEO, la publicité payante ou le marketing d’influence ? Ou y a-t-il un segment de marché négligé que vous pourriez cibler ?

Mais étudier le marché ne s’arrête pas à la demande et à la concurrence. Pensez également à des facteurs externes qui pourraient affecter votre activité. Y a-t-il des changements réglementaires à l’horizon ? Des tendances technologiques qui pourraient changer la donne ? Des événements économiques globaux qui pourraient influencer la demande ?

Finalement, et à partir de ces informations, ajustez votre offre ! Si vous découvrez, par exemple, que le marché est saturé de développeurs web généralistes mais qu’il y a une pénurie de spécialistes en développement d’applications mobiles, c’est peut-être une niche à considérer.

Choisissez le bon statut juridique en tant que freelance

Se lancer dans le monde du freelancing ne se résume pas seulement à avoir un talent ou une expertise à vendre; il s’agit aussi de comprendre le cadre légal dans lequel vous opérez. La décision du statut juridique est l’un des choix fondamentaux, mais souvent négligés, qui peuvent avoir des répercussions à long terme sur votre activité et vos finances.

Tout d’abord, la première chose à noter est que le statut juridique optimal dépendra fortement de votre lieu de résidence. Les réglementations, les avantages fiscaux, les obligations et les structures disponibles varient considérablement d’un pays à l’autre, voire d’une région à l’autre.

Prenons quelques exemples pour illustrer la diversité des options :

  • Auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) : Populaire dans des pays comme la France, cette solution dépendante de l’Entreprise Individuelle est souvent privilégié par celles et ceux qui se lancent dans le freelancing. Il offre une simplicité administrative et permet souvent des avantages fiscaux pour les petites entreprises. Cependant, il y a souvent un plafond de revenus à ne pas dépasser ;
  • Société unipersonnelle : Dans de nombreux pays, il est possible de créer une entreprise qui a une seule personne comme actionnaire et dirigeant. Cette structure peut offrir des avantages fiscaux et permet une séparation claire entre les finances personnelles et celles de l’entreprise. Mais elle peut aussi impliquer des coûts de création et des obligations administratives plus lourdes ;
  • Freelance ou travailleur indépendant en EI au Réel : Dans certains pays, il n’est pas nécessaire de créer une entité juridique distincte pour être freelance. Vous pouvez opérer sous votre nom propre. Cela peut simplifier les choses, mais cela signifie aussi que vous êtes personnellement responsable des dettes ou des litiges liés à votre activité.

Chaque statut, comme vous pouvez le voir, a ses avantages et ses inconvénients. Au-delà de la fiscalité et des charges sociales, pensez également à d’autres facteurs comme la protection de vos actifs personnels, la perception de votre entreprise par les clients potentiels, ou même vos projets d’expansion future.

Face à cette complexité, il est essentiel de consulter un professionnel, à la CCI, à la BGE ou un autre organisme par exemple. Un expert-comptable pourra également vous conseiller sur les implications fiscales de chaque statut, tandis qu’un conseiller juridique vous aidera à comprendre les nuances légales et les implications en termes de responsabilité.

Préparez votre personal branding

Dans l’univers du freelancing, où la concurrence est parfois rude, votre personal branding (ou image de marque personnelle) est souvent ce qui fait la différence. Il ne s’agit pas seulement de belles couleurs ou d’un logo accrocheur. Votre branding raconte une histoire, celle de votre professionnalisme, de votre unicité et de la passion que vous mettez dans votre travail. Il donne le ton à toutes vos interactions professionnelles, que ce soit une rencontre en face à face, un courrier électronique ou une visite sur votre site web.

  • Le logo, votre empreinte digitale: Le logo est souvent la première chose qui vient à l’esprit quand on pense au branding. Et pour une bonne raison : c’est un condensé visuel de qui vous êtes et de ce que vous représentez. Il doit être reconnaissable, mémorable et, surtout, refléter l’essence de votre activité. Imaginez, par exemple, un designer d’intérieur avec un logo chaotique et mal conçu. Cela ne rassurerait certainement pas les clients potentiels !
  • Le site web, votre vitrine virtuelle : Aujourd’hui, une présence en ligne est presque incontournable. Votre site internet est souvent le premier point de contact avec vos clients potentiels. Il doit non seulement être esthétiquement agréable, mais aussi fonctionnel, facile à naviguer, et fournir toutes les informations essentielles sur vos services. Un portfolio bien présenté, des témoignages de clients ou un blog professionnel peuvent ajouter une touche personnelle et renforcer votre crédibilité ;
  • Les supports de communication, le prolongement de votre marque : Même à l’ère du tout numérique, des éléments tangibles comme les cartes de visite ou les plaquettes de présentation ont leur importance. Ces outils, souvent négligés, peuvent laisser une impression durable. Une carte de visite bien conçue, par exemple, peut être conservée pendant des mois, voire des années, et rappeler à un client potentiel votre existence lorsqu’il a besoin de services similaires à ceux que vous offrez ;
  • La cohérence, le maître-mot du branding : Au-delà de ces éléments individuels, il est essentiel que votre image de marque soit cohérente sur l’ensemble des supports. Les couleurs, les typographies, le ton de communication, tout doit être harmonisé pour renforcer votre identité.

Pour finir, gardez à l’esprit que le branding n’est pas seulement une question d’esthétique. Il s’agit d’une représentation de votre engagement envers l’excellence, de votre professionnalisme et de la valeur que vous apportez à vos clients. Prenez donc le temps de bien réfléchir à votre image de marque, et si nécessaire, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels pour vous aider à la mettre en place. Après tout, une image vaut mille mots, et votre branding personnel est la première impression que vous laissez. Assurez-vous qu’elle soit la bonne !

personal brandinfg et social media

Le personal branding sonne souvent aux oreilles comme « présentation de son expertise sur les médias sociaux ». Avez-vous pensé à étaler votre savoir dans un blog ?

Fixez vos tarifs

‘établissement d’une grille tarifaire est l’un des défis les plus sensibles, mais aussi les plus cruciaux, auxquels est confronté un freelance. Trop haut et vous pourriez vous exclure du marché; trop bas et vous pourriez compromettre votre rentabilité ou même dévaloriser votre travail. De plus, il y a le taux journalier moyen (TJM) qui est couramment utilisé dans de nombreux domaines pour évaluer la rémunération journalière. Comment donc naviguer dans ces eaux troubles pour trouver le juste équilibre ? Explications :

  1. Renseignez-vous sur le taux journalier moyen : Le TJM représente le montant que vous facturerez à vos clients pour une journée de travail. C’est un indicateur clé pour évaluer votre rentabilité en tant que freelance. Commencez par rechercher le TJM moyen dans votre secteur d’activité. Cela vous donnera une base pour commencer et vous permettra de voir où vous vous situez par rapport à vos concurrents.
  2. Analysez les tarifs du marché : Au-delà du TJM, étudiez les tarifs pratiqués par d’ autres freelances ayant une expérience et une expertise similaires. Les plateformes dédiées aux freelances, les forums professionnels ou même les réseaux sociaux peuvent être de bons outils pour obtenir ces informations.
  3. Prenez en compte vos charges : Avant de fixer un tarif, faites un bilan de vos charges mensuelles et annuelles. Pensez au loyer, aux factures, aux frais de déplacement, à la sécurité sociale, aux taxes, et à toute autre dépense professionnelle. Assurez-vous que votre TJM couvre ces frais tout en vous permettant de réaliser un bénéfice.
  4. Évaluez votre valeur ajoutée : Qu’est-ce qui rend votre offre unique ? Avez-vous une expertise particulière, une formation spéciale ou une expérience qui vous différencie ? Ces éléments peuvent justifier un tarif plus élevé. N’oubliez pas que les clients ne paient pas seulement pour un service, mais aussi pour la qualité, la fiabilité et l’expertise.
  5. Réajustez régulièrement : Le marché évolue, tout comme votre expertise et votre expérience. Il est donc essentiel de revoir vos tarifs régulièrement. Peut-être avez-vous acquis de nouvelles compétences qui justifient une augmentation de votre TJM ? Ou peut-être le marché est-il devenu plus concurrentiel, vous obligeant à revoir vos tarifs à la baisse ?
  6. Gardez à l’esprit vos besoins financiers : N’oubliez pas que votre tarification doit également refléter vos aspirations et besoins personnels. Combien voulez-vous gagner chaque mois ou chaque année ? Vos tarifs doivent refléter ces objectifs.

Organisez votre gestion administrative en tant que freelance

L’une des plus grandes surprises pour de nombreux indépendants est la lourdeur de la gestion administrative. De la facturation aux déclarations fiscales, la paperasse peut rapidement devenir un labyrinthe. Mais ne vous inquiétez pas, avec une bonne organisation et peut-être un peu d’aide, vous pouvez maîtriser cet aspect de votre activité avec brio.

  • Les bases de la facturation : Chaque travail effectué mérite une rémunération, et pour cela, il vous faut une facture. Assurez-vous que vos factures sont claires, professionnelles et conformes à la législation frnaçaise (format PDF notamment en attendant quelques règles liés à la TVA). Il existe de nombreux logiciels ou applications qui peuvent automatiser ce processus pour vous, en veillant à inclure tous les éléments nécessaires comme le numéro de facture, les informations du client, le détail des services, etc.
  • La comptabilité, ce n’est pas sorcier : Bien que cela puisse sembler intimidant, tenir ses comptes à jour est essentiel. Gardez une trace de chaque revenu et dépense, classez soigneusement vos reçus et factures, et utilisez un logiciel de comptabilité adapté aux freelances pour faciliter le processus ;
  • Naviguez dans les eaux des déclarations : Les déclarations fiscales et sociales sont souvent la bête noire des freelances. Pourtant, avec une bonne préparation, cela peut être simple. Tout d’abord, renseignez-vous sur les dates limites et les obligations spécifiques à votre statut et à votre pays. Mettez régulièrement de côté une partie de vos revenus pour couvrir vos impôts et cotisations ;
  • Investissez dans les bons outils : De nombreux outils numériques sont spécifiquement conçus pour aider les freelances à gérer leur administration. Que ce soit pour le suivi du temps, la facturation, la comptabilité ou les rappels de paiement, ces outils peuvent être des alliés précieux pour rester organisé et à jour ;
  • Déléguez quand c’est nécessaire (et c’est possible seul(e) !) : Si la gestion administrative vous semble trop lourde ou si vous craignez de faire des erreurs, il peut être judicieux de déléguer certaines tâches. Engager un comptable ou un assistant administratif, même à temps partiel ou sur une base ponctuelle, peut vous libérer du temps et vous offrir la tranquillité d’esprit ;
  • Adoptez une routine : Consacrez un moment fixe chaque semaine ou chaque mois à votre administration. Qu’il s’agisse de mettre à jour vos comptes, d’envoyer des factures ou de préparer des déclarations, avoir une routine vous aidera à ne rien oublier et à éviter l’accumulation.

Constituez un fonds d’urgence

Dans l’univers du travail indépendant, la liberté et la flexibilité vont souvent de pair avec l’incertitude financière. Contrairement à un emploi salarié où un revenu fixe est garanti chaque mois, les freelances peuvent vivre des périodes d’abondance, mais aussi des moments plus difficiles où les contrats se font rares. Cette fluctuation, bien que naturelle dans le monde du freelancing, peut engendrer du stress et de l’anxiété, surtout lorsqu’elle impacte directement la capacité à couvrir ses dépenses courantes.

C’est ici qu’intervient le fonds d’urgence, une bouée de sauvetage financière que l’on peut envisager aussi en placement de trésorerie. Constituer un tel fonds signifie mettre de côté régulièrement une partie de ses revenus lors des périodes fastes, pour pouvoir s’appuyer dessus pendant les périodes creuses ou en cas d’imprévus. Qu’il s’agisse de frais médicaux inattendus, de réparations urgentes ou simplement d’une baisse temporaire de l’activité, disposer d’une réserve financière équivalente à plusieurs mois de dépenses donne non seulement une sécurité matérielle, mais aussi une sérénité d’esprit. Ainsi, au lieu de paniquer ou de se précipiter pour accepter des missions moins intéressantes par nécessité, le freelance peut naviguer sereinement à travers les périodes difficiles, sachant qu’il a une marge de manœuvre pour rebondir.

Construisez votre réseau

Au cœur de la  « jungle professionnelle », un outil se distingue comme un véritable atout : le réseau. Se constituer un réseau solide et actif est une démarche aussi stratégique que le développement de compétences techniques.

Chaque interaction, chaque rencontre, peut être une porte ouverte vers une nouvelle opportunité et les événements professionnels, comme les salons, les clubs d’entreprises, les conférences ou les ateliers, sont des terrains de jeu idéaux pour échanger avec des pairs, rencontrer des clients potentiels ou simplement se tenir informé des dernières tendances du secteur. De plus, en rejoignant des associations ou des groupes professionnels, le freelance s’ancre dans une communauté, bénéficie de ressources partagées et peut parfois accéder à des offres de missions exclusives.

Mais le réseau ne se limite pas aux cercles professionnels. L’entourage personnel, les amis, la famille, et même les anciens collègues peuvent jouer un rôle précieux. Le bouche-à-oreille reste, en effet, l’une des méthodes les plus efficaces pour se faire recommander. Une recommandation personnelle peut souvent avoir plus de poids qu’un simple CV ou portfolio. De plus, en établissant des relations authentiques et en cultivant la confiance, le freelance se forge une réputation qui le précèdera, attirant ainsi de nouvelles opportunités sans même avoir à les chercher activement.

multiplier les rencontres profesisonnelles

Pensez à multiplier les rencontres professionnelles

Continuez à vous former

De nos jours, les technologies, les méthodes et les attentes des clients se renouvellent, faisant du marché un échiquier en perpétuel mouvement. Dans cette dynamique, le freelance, en tant qu’acteur autonome, se trouve face à un double défi : non seulement répondre aux besoins actuels de ses clients, mais également anticiper les compétences qui seront recherchées demain. C’est ici que la formation continue prend tout son sens.

Se former régulièrement est bien plus qu’une simple mise à jour des connaissances. C’est un engagement envers soi-même, une promesse de rester agile, pertinant et en phase avec les tendances du secteur. Si le cœur de métier du freelance nécessite une veille et un apprentissage continu (qu’il s’agisse de nouvelles techniques de design pour un graphiste, des dernières normes de codage pour un développeur ou des méthodes innovantes de consulting), il est également judicieux d’élargir son horizon. En acquérant des compétences connexes comme le marketing digital, la gestion de projets ou même la communication interpersonnelle, le freelance diversifie ses atouts, ce qui lui permet d’offrir une valeur ajoutée à ses clients et de se démarquer de la concurrence.

De plus, la formation ne s’arrête pas aux compétences techniques ou sectorielles. Le monde du freelancing est aussi celui de l’entrepreneuriat. Apprendre à gérer sa trésorerie, à optimiser son personal branding ou à maîtriser les outils de gestion de projet peut s’avérer tout aussi crucial pour la pérennité et la croissance de son activité.

Pour conclure ce petit guide

Devenir freelance est une aventure passionnante, assurément riche en défis et en opportunités pourvu que l’on prenne le temps de réfléchir à nos actes. En vous organisant bien, en étant rigoureux et en restant à l’écoute du marché, vous maximiserez vos chances de réussite dans ce monde en pleine évolution. Bonne chance à toutes et tous les futur(e)s freelances !

D.A.

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