Les entreprises sont l’épine dorsale de toute économie. Elles sont chargées de créer des emplois et de contribuer positivement à la croissance économique en fournissant des biens ou des services dont les gens ont besoin. Dans cet article, nous allons apprendre comment les entreprises peuvent être classées et caractérisées en fonction de leur rôle dans la société. On parle donc modèle économique !
Missions et objectifs d’une entreprise : la finalité en question
En réalité, Il existe de nombreux types d’entreprises dans le monde, mais on peut les distinguer par leurs objectifs et finalités. Alors que certaines organisations n’existent que pour le profit (en particulier celui de leurs actionnaires), d’autres s’efforcent d’améliorer la société par le biais du bonheur et de l’autonomisation des employés ; ces entreprises plus sociales se concentrent (le plus souvent) davantage sur le développement de culture d’entreprise – elles sont même parfois financées en partie par des dons de personnes et d’organisations qui souhaitent créer du changement. Le fait d’être plus tourné vers les collaborateurs, c’est également les responsabiliser en leur donnant, parfois, des parts sociales de l’organisation.
La finalité des SCOP et SCIC
De même, les SCIC et SCOP modernes intègrent à la fois la notion de rentabilité et de partage. Il ne s’agit évidemment pas de dénigrer l’environnement de marché dans lequel elles évoluent mais d’en tirer un avantage pour l’ensemble des acteurs au sein de l’entreprise. S’il existe une réelle finalité utopique à ces modèles démocratiques de l’entrepreneuriat, la vocation sociétale et le message fort qui en découlent n’excluent pas pour autant une réflexion évolutive du business model.
Les autres statuts juridiques en question
Il est également possible d’avoir des entreprises dites « sociales » avec d’autres statuts juridiques (Entreprise individuelle, EURL, SARL, SAS, SA, SCP, etc.). Il s’agit là d’une manière de penser la gouvernance mais aussi une manière d’envisager l’humain au cœur des activités. Ainsi, il serait insuffisant de caractériser une entreprise qu’à partir de ce prisme juridique.
Caractériser une entreprise par sa taille
C’est un grand classique de définir et caractériser une entreprise par sa taille. Mais, comme pour le cas de son statut juridique (dont on a évoqué plus haut quelques aspects avec les SCIC et SCOP), c’est un peu réducteur au regard de la manière dont les tiers peuvent l’identifier. Ainsi, par exemple, une TPE peut avoir un très grand chiffre d’affaires et une forte rentabilité alors même qu’une entreprise de 50 salariés et plus peut connaître un volume d’affaires et une performance rentable bien plus limités. Cependant, voici ce que l’on décrit le plus souvent en termes de taille, en se basant le plus souvent sur les données issues de l’INSEE :
- EURL ou entreprise individuelle (voire micro-entreprise) : 1 salarié/1 dirigeant
- Très Petite Entreprise : moins de 10 salariés
- Petite Entreprise : de 10 à 49 salariés
- Moyenne Entreprise : de 50 à 499 salariés
- Grande Entreprise : Plus de 500 salariés
Le secteur d’activité pour caractériser l’entreprise
En s’appuyant toujours sur les données statistiques nationales, on pourra ici évoquer à la fois le secteur d’entreprise et son champ d’action pour la caractériser. D’un point de vue macro-économique, on distingue ainsi souvent 4 grands secteurs que sont :
- Le secteur primaire comprenant l’agriculture, la sylviculture, la pêche ou encore l’aquaculture ;
- Le secteur secondaire désignant l’industrie de transformation, les bâtiments et travaux publics ;
- Le secteur tertiaire avec le commerce, la banque, les assurances, le tourisme, les services, les transports en particulier ;
- Le secteur quaternaire (classification plus récente) pour évoquer l’information, la communication, la recherche et l’innovation, l’informatique, les technologies.
Le champ d’intervention est lié au marché-cible : L’entreprise a t-elle une portée locale, régionale, nationale, internationale dans son secteur d’activité ?
Quelles ressources et chiffre d’affaires ?
Distinguer les entreprises par leur chiffre d’affaires est aussi très courant. Ce n’est qu’une vision partielle pour la caractériser mais on sait que cela permet de bénéficier d’u statut pour des aides particulières d’État ou de collectivités par exemple. A partir du volume de chiffre d’affaires réalisé, il est également possible de financer les ressources de l’entreprise et en particulier ses achats, ses salaires, etc.
Pour s’intéresser aux ressources et chiffres de l’entreprise, il est alors nécessaire de regarder ses bilans et comptes de résultats (ce que l’on appelle les comptes annuels) et les comparer avec les autres entreprises du secteur.
On pourra aussi faire l’état des ressources humaines, des actifs (machine-outils, matériel, mobilier, etc.), des compétences techniques, des conventions et contrats, des parts sociales détenues dans d’autres organisations, etc. afin de bien caractériser l’entreprise.