En référencement naturel SEO, la compréhension des intentions de recherche est essentielle. Les internautes qui font la démarche de taper ou d’énoncer des requêtes sur un moteur de recherche comme Google sont à ce titre appelés par les professionnels de la communication des « intentionnistes ». On peut classifier ainsi ces différentes requêtes en plusieurs groupes. Zoom sur les termes génériques mais aussi les termes (ou requêtes, ou mots clés) de longue traîne (ou long-tail en anglais).
Définition de la long tail et exemple
Alors que les mots-clés génériques correspondent plus volontiers aux termes les moins précis dans les intentions de recherche, parce qu’ils ont un sens plus large (Par exemple, le mot « trésorerie » tapé dans Google est un mot clé générique tapé ou énoncé via la recherche vocale plus de 12000 fois par mois), les mots clés de longue traîne sont par définition plus précis. Ce sont des mots composés, donc moins recherchés par les internautes. L’implication est importante parce que vous pourriez par exemple les exploiter pour faire du storytelling ou pour acheter ces mots à moindre coût dans une campagne Google Ads. Pour exemple, sur la base du mot clé générique « trésorerie », un mot clé de longue traîne pourrait être : « plan de trésorerie pour un un club de football » (qui est très faiblement tapé dans une année).
Ce type d’expression recherchée à la marge est nettement plus accessible dans le sens où vous pourriez imaginer théoriquement vous positionner dessus (sur la première page de Google) plus aisément que sur une une requête concurrentielle. Toutefois, l’intention de l’internaute est peut être moins intéressante ici que sur des requêtes plus ciblées de type : « que faire d’une trésorerie excédentaire ? », qui est une expression environ tapée 90 fois par mois et pour laquelle, si vous donnez une réponse appropriée et engageante, pourrait vous aider à toucher par exemple de plus réels prospects en plus grand nombre.
Représentation graphique de la longue traîne
Pour être plus clair, nous vous proposons ici une représentation graphique des volumes que représentent chaque type de requête exposé dans le concept au-dessus :
Dans cette infographie, on constate que la difficulté de se positionner sur les expressions génériques n’a pas forcément grand intérêt immédiatement dans une stratégie SEO, d’autant que si le trafic généré est important, les requêtes de longue traîne, beaucoup plus nombreuses, représentent potentiellement déjà un gros volume potentiel. C’est la raison pour laquelle, avant même de vous lancer dans une recherche d’expressions clefs pour un nouveau site par exemple, pensez à vous focaliser sur les bonnes recherches, notamment les requêtes ciblées à l’instar de l’exemple que nous donnions dans notre premier paragraphe.
Étudier les mots clés des concurrents et limites de la long tail
Si vous décidez de lancer un site Internet, que vous avez connaissance de ce phénomène de longue traîne en référencement naturel, vous pourriez envisager de commencer à travailler ces expressions pour amorcer un début de trafic. C’est une solution. Toutefois, nous pensons qu’il est intéressant de viser des mots clés ciblés et de profiter au passage des expressions plus précises liées à la longue traîne. Ce qui nous amène à bien enrichir, par exemple pour un E-commerce, les fiches produits afin de non seulement toucher les requêtes ciblées mais aussi acquérir un peu plus de trafic par la longue traîne. Observez comment fonctionnent vos concurrents et analysez la performance SEO de la concurrence, cela vous permettra d’avoir des idées sur la manière de développer un peu plus votre storytelling. Pensez à ce que beaucoup de sites ne font pas : Exprimer les conséquences de l’achat du produit en plus du produit lui-même. Vous pourrez ainsi augmenter les potentialités de positionnements sur la long tail.
Si votre site est récent ou n’a pas suffisamment de poids sur Internet, évitez toujours de cibler les expressions génériques.
Cela dit, peu d’outils fournissent aujourd’hui une réalité des expressions de recherches qui mènent à votre site Internet. Sur Google Analytics, le « not provided » ne permet pas d’avoir des analyses très fines. Sur Google Ads et le Keyword Planner, c’est pareil, sur la search Console, vous rencontrerez le même problème. En réalité, Google, mais aussi les outils d’études de mots clés comme SEMrush se révèlent de plus en plus imparfaits sur le sujet. C’est donc ici une imite qui vous oblige à chercher beaucoup plus les expressions ciblées intentionnistes (potentiellement prospects) et d’enrichir vos contenus pour espérer également toucher la longue traîne.
X.D