Sécuriser ses données dans le cloud : Les meilleures pratiques pour les entreprises

Avec la montée en puissance du cloud computing, la sécurité des données est devenue une préoccupation majeure pour les entreprises. Si le cloud offre une flexibilité et une scalabilité incomparables, il expose également à de nouveaux risques en matière de sécurité. Pour les entreprises, protéger les informations critiques dans le cloud n’est pas une option, mais une nécessité. Dans cet article, nous explorons en détail sous forme de guide les meilleures pratiques à mettre en place pour sécuriser efficacement vos données dans le cloud, en abordant des techniques telles que le cryptage, l’authentification multi-facteurs et d’autres stratégies de sécurité.

Protéger les données du cloud par le cryptage

Le cryptage est l’une des premières lignes de défense pour protéger les données sensibles dans le cloud. Il permet de transformer les données en un format illisible sans une clé spécifique, rendant leur accès impossible aux personnes non autorisées, même en cas de violation.

Le cryptage des données du cloud au repos

Les données stockées dans le cloud, qu’il s’agisse de bases de données, de fichiers ou de disques virtuels, doivent être systématiquement cryptées au repos. Cela implique de chiffrer les données lorsqu’elles sont stockées dans les serveurs du fournisseur de cloud. Les algorithmes de cryptage comme AES (Advanced Encryption Standard) sont couramment utilisés, avec des clés de 128, 192 ou 256 bits, garantissant un niveau de sécurité élevé.

Les meilleures pratiques

3 points sont ici à souligner :

  • Utiliser des clés de cryptage robustes : Pour garantir une sécurité optimale, il est recommandé d’utiliser des clés de cryptage de 256 bits. L’algorithme AES à 256 bits est considéré comme l’un des plus sécurisés à l’heure actuelle, étant utilisé dans de nombreux secteurs critiques tels que la finance et la défense. Sa longueur de clé rend extrêmement difficile toute tentative de décryptage par des méthodes d’attaque par force brute, assurant ainsi une protection élevée des données, même contre les cybermenaces les plus avancées ;
  • Gérer les clés de manière sécurisée : La gestion des clés de cryptage est un aspect tout aussi critique que leur robustesse. Il existe deux approches principales pour sécuriser la gestion des clés : l’utilisation d’un service de gestion des clés (Key Management Service ou KMS) fourni par le cloud, ou une gestion interne via un module matériel de sécurité (HSM, Hardware Security Module). Les services KMS simplifient l’administration des clés, offrant un cryptage et une décryptation automatisés, tout en assurant une protection par défaut contre les accès non autorisés. L’utilisation d’un HSM, quant à elle, permet une isolation physique des clés, augmentant considérablement leur sécurité et réduisant le risque d’exposition aux attaques logicielles. Cette option est particulièrement adaptée aux entreprises ayant des exigences de sécurité très strictes ;
  • La rotation des clés : La rotation régulière des clés de cryptage est une mesure essentielle pour limiter les risques en cas de compromission. Si une clé est exposée, sa réutilisation prolongée pourrait permettre à des attaquants d’accéder à des volumes de données plus importants. En automatisant la rotation des clés, vous vous assurez que les anciennes clés sont révoquées et remplacées par de nouvelles avant qu’une exposition prolongée ne devienne un problème. Cela permet non seulement de renforcer la sécurité mais également de respecter les exigences de conformité dans certains secteurs réglementés, comme les services financiers ou la santé.

Le cryptage des données en transit

Les données en transit, qu’elles soient envoyées à un serveur cloud ou récupérées, sont vulnérables aux attaques de type « man-in-the-middle« . Pour protéger ces échanges, il est essentiel de chiffrer toutes les communications via des protocoles sécurisés comme TLS (Transport Layer Security).

Les meilleures pratiques de cryptage des données en transit

  • Implémenter TLS 1.3 ou supérieur : Il est essentiel de garantir que toutes les communications entre votre entreprise et votre fournisseur de cloud sont protégées par la dernière version de TLS , à savoir TLS 1.3. Cette version a introduit des améliorations significatives par rapport à TLS 1.2, notamment en termes de vitesse et de sécurité. TLS 1.3 réduit le nombre d’allers-retours nécessaires lors de l’établissement d’une connexion sécurisée, ce qui améliore les performances sans compromettre la sécurité. En outre, TLS 1.3 abandonne certains algorithmes cryptographiques obsolètes et vulnérables, rendant les connexions beaucoup plus résistantes aux attaques telles que le décryptage par force brute ou les attaques de downgrade ;
  • Vérifier les certificats SSL/TLS : Pour s’assurer que les communications sécurisées via SSL/TLS sont fiables, il est crucial d’utiliser des certificats délivrés par une autorité de certification (CA) reconnue et de confiance. Les certificats compromis ou délivrés par des autorités non fiables peuvent être exploités dans des attaques de type « man-in-the-middle » déjà évoqué, où un attaquant intercepte et modifie le trafic chiffré. Pour prévenir ce type d’attaques, il est recommandé de configurer vos systèmes pour qu’ils vérifient régulièrement la validité et l’authenticité des certificats, tout en s’assurant qu’ils sont émis par une CA bien établie et respectant les normes de sécurité actuelles. Utiliser des certificats à validation étendue (EV) est une autre bonne pratique pour renforcer la confiance dans les communications sécurisées (Voir dans un autre registre le SSL sur les sites Internet).
crypter les données du cloud

Crypter les données du cloud de l’entreprise : Une évidence

Implémenter une authentification multi-facteurs (MFA) pour son cloud

L’authentification multi-facteurs est une mesure de sécurité indispensable pour protéger l’accès à vos ressources cloud. En ajoutant une couche de sécurité supplémentaire, MFA rend la tâche plus difficile aux attaquants, même si les identifiants de l’utilisateur ont été compromis.

Les types d’authentification multi-facteurs

Il existe plusieurs méthodes pour mettre en place MFA :

  • Les codes de vérification : L’une des méthodes les plus répandues pour implémenter l’authentification multi-facteurs consiste à utiliser des codes de vérification générés par des applications d’authentification telles que Google Authenticator ou Microsoft Authenticator. Ces applications génèrent des codes à usage unique basés sur l’algorithme TOTP (Time-based One-Time Password), qui expirent rapidement, généralement toutes les 30 secondes. Cette méthode offre une protection supplémentaire contre les tentatives de piratage par mot de passe, car même si un mot de passe est compromis, l’accès ne peut être validé sans le code généré par l’application installée sur le téléphone de l’utilisateur, rendant les attaques par force brute ou par phishing beaucoup plus difficile ;
  • Les clés de sécurité physiques : Basées sur des standards comme FIDO2 (Fast Identity Online), elles constituent une solution extrêmement robuste pour l’authentification. Ces dispositifs nécessitent une interaction physique avec l’utilisateur, généralement via un port USB ou une connexion NFC, pour valider l’accès à un service. L’avantage majeur des clés FIDO2 réside dans leur résistance aux attaques à distance telles que le phishing, car elles vérifient non seulement l’authenticité du service auquel on se connecte, mais elles ne transmettent aucune information sensible qui pourrait être interceptée. Elles sont particulièrement adaptées aux entreprises cherchant une sécurité maximale pour des comptes à privilèges élevés ;
  • La biométrie : L’utilisation de la biométrie pour l’authentification, comme les empreintes digitales, la reconnaissance faciale ou l’iris, ajoute un niveau supplémentaire de sécurité en se basant sur des caractéristiques physiques uniques à chaque individu. Contrairement aux mots de passe ou aux codes de vérification qui peuvent être volés ou devinés, les données biométriques sont beaucoup plus difficiles à reproduire ou à falsifier. De plus, leur implémentation dans des dispositifs grand public, tels que les smartphones ou les ordinateurs portables, les rend faciles à déployer pour les entreprises. Cependant, il est crucial de bien protéger les données biométriques elles-mêmes, car une fuite pourrait entraîner des risques de sécurité permanents étant donné qu’elles ne peuvent être modifiées comme un mot de passe.

Les meilleures pratiques en la matière

On peut ainsi s’intéresser à ces best-practice en la matière :

  • Obliger MFA pour tous les utilisateurs administratifs : Les comptes disposant d’accès privilégiés au sein de votre infrastructure cloud sont des cibles de choix pour les cyberattaques. Pour minimiser les risques de compromission, il est indispensable d’imposer l’authentification multi-facteurs (MFA) pour tous les utilisateurs administratifs et les comptes à privilèges. La MFA ajoute une couche de protection supplémentaire en exigeant non seulement un mot de passe, mais aussi une vérification par un second facteur, tel qu’un code généré par une application ou une clé de sécurité physique. Même si un mot de passe est volé ou piraté, l’accès au compte sera impossible sans ce second facteur, protégeant ainsi les systèmes critiques ;
  • Utiliser des facteurs multiples différents : Pour maximiser l’efficacité de l’authentification multi-facteurs, il est important d’utiliser des méthodes d’authentification variées, combinant des facteurs de différentes catégories. Par exemple, vous pouvez associer la biométrie (comme l’empreinte digitale ou la reconnaissance faciale) à un code temporaire généré par une application d’authentification. L’utilisation de ces différents types de facteurs réduit considérablement les chances de compromission, car un attaquant doit non seulement avoir accès aux identifiants de connexion, mais également au dispositif physique ou aux données biométriques de l’utilisateur. Cela renforce la sécurité, en particulier pour les accès sensibles ;
  • Former les utilisateurs : La mise en place de la MFA ne suffit pas si les utilisateurs ne comprennent pas son importance ou ne savent pas comment l’utiliser correctement. Il est essentiel de sensibiliser les employés à l’importance de la MFA et à la manière dont elle protège l’accès aux ressources cloud. Offrir des formations claires et accessibles sur son fonctionnement et simplifier son utilisation en réduisant les frictions, par exemple en facilitant l’installation des applications d’authentification ou en expliquant l’utilisation des clés de sécurité, est primordial pour une adoption généralisée. Cette formation régulière permet de minimiser les erreurs humaines et de renforcer la sécurité de manière proactive.

La segmentation et la gestion des accès avec le principe du moindre privilège

Une autre pratique clé pour protéger les données dans le cloud est de restreindre les accès aux ressources selon le principe du moindre privilège. Cela signifie que chaque utilisateur ou application ne doit avoir accès qu’aux données et aux ressources nécessaires pour remplir ses tâches, et rien de plus.

La mise en place de politiques d’accès au cloud

L’utilisation de rôles et de politiques d’accès spécifiques est essentielle pour éviter les fuites de données accidentelles ou les attaques internes.

  • L’IAM (Identity and Access Management) : Les fonctionnalités d’Identity and Access Management proposées par les fournisseurs de cloud sont essentielles pour gérer efficacement l’accès aux ressources. Grâce à IAM, vous pouvez créer des politiques d’accès précises qui définissent quel utilisateur ou quelle application peut accéder à quelles ressources spécifiques et sous quelles conditions. Ces politiques permettent de segmenter les privilèges en fonction des rôles et des besoins, limitant ainsi les risques d’accès non autorisés. Par exemple, vous pouvez restreindre l’accès à certains fichiers sensibles uniquement aux administrateurs ou aux membres d’une équipe particulière. L’utilisation correcte d’IAM permet non seulement d’assurer un contrôle strict, mais aussi de faciliter la gestion des accès lorsque les équipes ou les projets évoluent ;
  • Le contrôles granulaire des accès : Au lieu de distribuer des droits d’accès globaux qui pourraient involontairement accorder des privilèges excessifs, il est crucial de mettre en place des autorisations spécifiques et adaptées à chaque rôle, service ou tâche. Ce contrôle d’accès granulaire, souvent appelé RBAC (Role-Based Access Control), vous permet d’appliquer le principe du moindre privilège, où chaque utilisateur ne reçoit que les autorisations nécessaires à son travail, rien de plus. Par exemple, un utilisateur chargé de surveiller les logs ne devrait pas avoir la capacité de modifier les configurations système. Ce niveau de détail dans la gestion des droits d’accès limite la surface d’attaque et réduit les risques liés aux erreurs humaines ou aux comportements malveillants, tout en améliorant la traçabilité des actions.

Les meilleures pratiques en matière de politique d’accès au cloud

Elles relèvent finalement du bon sens :

  • Surveiller et auditer les accès : La surveillance et l’audit des accès sont des mesures essentielles pour garantir la sécurité des ressources cloud. Activez la journalisation détaillée des accès pour suivre en temps réel les actions des utilisateurs sur vos systèmes. Ces logs fournissent une trace complète des événements, incluant les connexions, les modifications de configurations ou les accès aux données sensibles. En examinant régulièrement ces journaux, vous pouvez rapidement identifier des comportements inhabituels, tels que des tentatives d’accès depuis des adresses IP non autorisées ou des actions effectuées en dehors des heures de travail. L’audit régulier de ces logs permet également de s’assurer que les politiques de sécurité sont correctement appliquées et que les utilisateurs respectent les autorisations qui leur ont été accordées ;
  • Mettre en place des alertes en cas de tentatives d’accès suspectes : Pour renforcer la sécurité, configurez des systèmes d’alerte en temps réel qui réagissent automatiquement face aux activités suspectes. Utilisez des outils de détection d’intrusions (IDS, Intrusion Detection System) et de prévention d’intrusions (IPS, Intrusion Prevention System) pour identifier les comportements anormaux ou les tentatives d’accès non autorisées. Par exemple, ces systèmes peuvent déclencher des alertes lorsqu’ils détectent des tentatives de connexion répétées échouées (indicateurs de brute force) ou des accès depuis des localisations géographiques inhabituelles. En couplant ces outils à des notifications instantanées, vous serez en mesure de réagir rapidement face à une potentielle menace, en bloquant ou en restreignant l’accès de manière proactive avant que des dommages ne soient causés.
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Sécuriser l’accès au cloud en prenant en compte la multitude de devices permettant d’y accéder

La surveillance et l’audit en continu

La sécurité dans le cloud ne se limite pas à la configuration initiale. Il est essentiel de maintenir une surveillance constante et de réaliser des audits réguliers pour s’assurer que les systèmes de sécurité restent à jour et efficaces.

Outils de surveillance

Les principaux fournisseurs de cloud (AWS, Azure, Google Cloud) qui proposent au passage également de l’hébergement Web, offrent des outils de surveillance et de gestion des événements de sécurité (SIEM). Ces services permettent de suivre l’activité sur les ressources cloud, d’identifier les anomalies et de réagir rapidement en cas de menace.

Les meilleures pratiques :

Nous en avons recensé trois principales :

  • Configurer des alertes en temps réel : Il est logique de mettre en place des alertes en temps réel pour détecter rapidement les activités anormales au sein de votre infrastructure cloud. Activez des notifications automatiques pour les événements critiques, comme des tentatives d’accès non autorisées, des modifications de configurations sensibles, ou des comportements inhabituels. Par exemple, si un utilisateur tente de modifier des droits d’accès sans autorisation, le système doit immédiatement vous alerter pour que vous puissiez intervenir sans délai. En configurant ces alertes pour des actions spécifiques, vous renforcez la sécurité proactive, permettant une réponse rapide aux menaces potentielles avant qu’elles n’affectent les systèmes critiques ;
  • Utiliser des tableaux de bord centralisés : Pour gérer efficacement la sécurité de votre environnement cloud, centralisez tous les logs d’activité dans une solution SIEM (Security Information and Event Management). Un tableau de bord centralisé offre une vue d’ensemble de tous les événements en temps réel, facilitant l’analyse et l’identification rapide des incidents de sécurité. En regroupant les informations provenant de différentes sources (appareils, utilisateurs, applications), un SIEM permet de corréler les données et de repérer les schémas ou anomalies qui pourraient indiquer une violation de sécurité. Cela simplifie également la gestion des incidents et permet d’accélérer les enquêtes grâce à des rapports détaillés et personnalisables ;
  • Réviser les journaux régulièrement : Même avec des alertes automatiques et un SIEM en place, il est essentiel de programmer des audits de sécurité réguliers pour examiner les journaux en profondeur. Ces audits permettent de vérifier que toutes les mesures de sécurité fonctionnent comme prévu et que les politiques d’accès sont bien respectées. En analysant régulièrement les logs, vous pouvez identifier des failles ou des zones à risque qui auraient pu échapper aux alertes en temps réel, et ajuster vos paramètres de sécurité en conséquence. Ces révisions régulières renforcent la posture de sécurité globale et assurent une conformité continue avec les réglementations et normes de l’industrie.

Les sauvegardes et la récupération après sinistre

Même avec des mesures de sécurité robustes, il est impossible de garantir une protection à 100 % contre les incidents de sécurité. Il est donc crucial de mettre en place des procédures de sauvegarde et de récupération après sinistre.

Les meilleures pratiques en matière de sauvegarde après un incident

C’est tout à fait logique que lorsqu’un sinistre, s’il ne corrompt pas totalement la donnée globale de l’entreprise et la tient pieds et poings liés, alerte les responsables de la nécessité de faire une sauvegarde rapide du cloud. Pour ce faire, trois points sont à voir :

  • Automatiser les sauvegardes : Pour protéger les données critiques de votre entreprise, il est indispensable de configurer des sauvegardes automatiques régulières. En automatisant ce processus, vous minimisez les risques d’erreur humaine ou d’oublis, assurant ainsi que toutes les données importantes sont sauvegardées à des intervalles prédéfinis. Assurez-vous que ces sauvegardes sont stockées dans des emplacements géographiquement distincts, tels que plusieurs régions cloud ou des data centers répartis, pour garantir leur disponibilité en cas de catastrophe naturelle ou d’incident affectant une seule localisation. La redondance géographique est essentielle pour éviter la perte totale de données due à une panne ou un sinistre dans un centre spécifique ;
  • Tester la restauration des données : Il ne suffit pas d’automatiser les sauvegardes, il est tout aussi important de tester régulièrement la capacité à restaurer ces données. Effectuez des simulations de récupération pour vérifier que vos sauvegardes peuvent être restaurées rapidement, en toute intégrité et sans perte de données. Ce processus permet de s’assurer que les fichiers sauvegardés sont exploitables et que les systèmes et applications critiques peuvent reprendre leur fonctionnement normal dans les meilleurs délais après un incident. Un test régulier vous aide également à identifier les éventuels goulets d’étranglement ou erreurs de configuration dans le processus de restauration avant qu’un sinistre réel ne se produise ;
  • Plan de reprise après sinistre (DRP) : Un plan de reprise après sinistre (Disaster Recovery Plan, DRP) est essentiel pour assurer une récupération rapide en cas de panne majeure, d’attaque cybernétique ou de perte de données. Ce plan doit inclure des procédures claires et détaillées pour chaque scénario de défaillance, en spécifiant qui est responsable des actions clés, les outils nécessaires à la récupération, ainsi que les priorités pour la restauration des systèmes critiques. Un DRP bien conçu minimise le temps d’arrêt et les impacts sur les activités de l’entreprise, en assurant que les ressources vitales sont rapidement opérationnelles, tout en garantissant l’intégrité et la disponibilité des données restaurées. Il est également important de tester régulièrement ce plan, tout comme les sauvegardes, pour valider son efficacité.

La sensibilisation des utilisateurs et la formation continue des salariés

La sécurité des données ne repose pas seulement sur les technologies avancées, mais aussi sur les comportements des utilisateurs. Pour assurer une protection complète de vos systèmes cloud, il est essentiel que vos employés soient bien formés et sensibilisés aux menaces actuelles. Organiser des sessions de formation régulières permet de familiariser les équipes avec les bonnes pratiques de sécurité, comme la gestion des mots de passe, la détection des tentatives de phishing ou encore les mesures à prendre en cas de cyberattaque. Ces formations doivent être adaptées aux dernières évolutions en matière de cybersécurité pour que les utilisateurs soient toujours à jour sur les nouvelles techniques de piratage et les moyens de s’en prémunir.

En complément, et pour conclure ce sujet, il est recommandé de réaliser des simulations d’attaques pour tester la réactivité des utilisateurs face à des scénarios concrets, comme les tentatives de phishing évoquées plus haut ou bien entendu les attaques par ransomware. Ces exercices permettent d’évaluer leur compréhension des procédures de sécurité et de les familiariser avec les réponses appropriées. En identifiant les points faibles et les comportements à risque au sein de l’équipe, vous pouvez ajuster les formations et renforcer la résilience de votre organisation face aux cybermenaces, elles mêmes assurables par une assurance spécifique cybe-risques. Une sensibilisation continue et proactive est ainsi un pilier incontournable pour garantir la sécurité de vos données dans le cloud.

R.C.

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