Lorsque l’on décide d’embaucher ou de recruter une personne nouvelle dans l’entreprise, que ce soit pour remplacer un départ ou pour renforcer les effectifs, la phase d’intégration du nouveau collaborateur ou de la nouvelle collaboratrice est essentielle pour s’assurer de la réussite de l’opération par la suite. A ce titre, les services RH de l’entreprise doivent être mobilisés et consacrer un minimum de temps à ces phases importantes. Dans les grandes entreprises, des programmes complets sont réalisés en commençant par une journée d’accueil, en mettant également en place des stages dans différents services et en proposant des séminaires. Certaines peuvent ainsi avoir une phase d’intégration d’un nouveau collaborateur pendant plusieurs mois en clôturant celle-ci par la rencontre avec le dirigeant de l’entreprise par exemple.
Pourquoi est-il important d’intégrer les nouveaux salariés ?
S’organiser de l’accueil au processus de formation des nouveaux salariés est nécessaire pour que ces derniers puissent bien s’insérer dans leur poste de travail. Ce sont des temps parfois très longs mais ils sont un passage obligé pour faciliter l’autonomie du collaborateur ou de la collaboratrice afin de l’amener à être plus productif plus rapidement. Au-delà même de la qualité proposée dans l’intégration du nouveau salarié, sa motivation sera plus importante s’il sait qu’il est accompagné durant ses premières semaines et mois dans l’entreprise. Cela augmente son sentiment d’appartenance et c’est un très bon point au regard de lui-même mais aussi des autres dans l’organisation. Cela joue également sur d’autres aspects que nous avons déjà évoqués comme la culture d’entreprise.
Lorsque les Ressources Humaines échouent à l’intégration des nouveaux salariés, les conséquences peuvent être assez désastreuses et se soldent au minimum par le départ de l’intéressé. La considération des membres d’un groupe, quel qu’il soit, est une nécessité au regard du groupe lui-même.
Quelles étapes pour l’intégration d’un nouveau collaborateur ?
Après signature du contrat de travail, il est intéressant de proposer immédiatement un programme d’intégration du nouveau collaborateur. Pour cela, il faut déjà avoir réfléchi à la question préalablement. En la matière, il faut laisser à l’entreprise le choix de ses procédés d’autant qu’ils seront différents selon les entités, les tailles, les métiers. Toutefois, on peut considérer qu’il y a trois étapes clés dans le processus d’intégration d’un nouveau collaborateur.
La première étape concerne les futurs collaborateurs du salarié nouvellement embauché lui-même. Avant même son arrivée, il faut informer ceux-ci des motifs et objectifs du recrutement et veiller à sensibiliser le fait de faciliter sa nouvelle prise de poste. Une personne peut être adroitement choisie par les Ressources Humaines pour annoncer l’arrivée du nouveau membre et le présenter au reste de l’équipe ou de l’atelier.
La seconde phase, c’est l’accueil. Nous avons évoqué plus haut la possibilité de faire une journée d’accueil non productive pour le salarié. C’est tout à fait intéressant de s’y prêter. L’accueil se fait par le responsable hiérarchique ou éventuellement le directeur/dirigeant de l’entreprise. C’est l’occasion de rappeler ici les moyens qui ont déjà été évoqués à l’occasion du processus d’embauche du salarié. On rappelle évidemment les objectifs, les règles en vigueur dans l’entreprise et on peut également à ce stade proposer un livret d’accueil avec des informations générales sur l’organisation.
Dans certaines entreprises dotées d’une restauration collective par exemple, on rappelle ici les horaires, les modalités pour bénéficier du service. La question des services associés à l’embauche, les programmes d’épargne salariale, la mutuelle également, peuvent faire partie des discussions. Cela dit, il s’agit ici d’un programme réduit à son minimum ; Certaines entreprises proposant immédiatement après la première journée d’accueil, ou même dans la foulée de l’accueil lui-même, des stages dans des services particuliers (commercial, productif, etc.). Toutes les formes de renforcement de cette phase ont potentiellement un grand intérêt sur la motivation et le sentiment d’appartenance comme évoqué plus haut.
La troisième étape est celle du suivi de l’intégration du nouveau collaborateur. Il est important ici que le responsable hiérarchique fasse un point avec le nouvel entrant dans l’entreprise. Ce peut être aussi intéressant de demander la même chose à la personne qui a introduit le salarié dans le groupe, son parrain en quelque sorte, afin de veiller que l’intégration se fait dans les meilleures conditions. Une bonne intégration n’existe pas sans que le la personne nouvellement embauchée ne pose des questions. L’écoute active et les interrogations sont à rechercher par les accompagnants.
X.D.